S.M.82 Marsupiale @·AIRCRAFTUBE

  • Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
    Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
  • S.M.82P
S.M.82P
    S.M.82P
  • Musée de Vigna di Valle Musée de Vigna di Valle
    Musée de Vigna di Valle
  • Savoia Marchetti S.M.82
Savoia Marchetti S.M.82
    Savoia Marchetti S.M.82
  • S.M.82 à Fezzan S.M.82 à Fezzan
    S.M.82 à Fezzan
  • Un S.M.82 de la Luftwaffe Un S.M.82 de la Luftwaffe
    Un S.M.82 de la Luftwaffe
  • Maintenance
Maintenance
    Maintenance
  • Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
    Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale
  • Musée de Vigna di Valle Musée de Vigna di Valle
    Musée de Vigna di Valle
  • S.M.82PW (Canguru) S.M.82PW (Canguru)
    S.M.82PW (Canguru)

Savoia-Marchetti SM.82

Le Savoia-Marchetti SM.82 Marsupiale était un avion italien de transport et de bombardement de la Seconde Guerre mondiale.

Il s'agissait d'un trimoteur monoplan à ailes cantilever et à train rentrant. Il fut construit à 727 exemplaires et entra en service en 1940. Cet appareil, qui illustre bien le concept italien de bombardier mixte, était capable de transporter une charge de bombes de plus de 4.000 kg et d'opérer sur de longues distances. Toutefois en raison de sa grande vulnérabilité à la DCA et à la chasse ennemie, il fut assez peu utilisé comme bombardier. En revanche, il se révéla un très bon avion de transport.

Après la guerre, une trentaine de SM.82 servirent dans l'Aeronautica Militare jusque dans les années 1960.

Développement

Développé à partir du Savoia-Marchetti SM.75 Marsupiale de transport civil, le SM.82 fut conçu pour remplir à la fois le rôle de bombardier lourd et d'avion de transport militaire. Il partage avec son aîné la même configuration, mais il est plus grand et plus lourd que celui-ci. Le développement fut assez rapide et le prototype effectua son premier vol en 1939. Bien que lent et sous-motorisé, le SM.82 était capable de transporter de lourdes charges et de parcourir de longues distances. En outre son large fuselage lui permettait d'embarquer des fardeaux encombrants. Certaines versions spécialement modifiées pouvaient accueillir par exemple un char léger L3 ou un chasseur Fiat CR.42 démonté. Capable de transporter à la fois du fret et des hommes, il pouvait accueillir jusqu'à 40 soldats équipés.

Le SM.82 entra en service avec la Regia Aeronautica en 1940. Toutefois, en raison d'une cadence de production très lente, celle-ci ne put jamais disposer d'un nombre suffisant d'appareils en service. En effet, seulement une centaine d'avions par an furent livrés en 1940 et 1941. La production passa à 200 exemplaires par an à partir de 1942 et se poursuivit jusqu'en 1944, date à laquelle environ 700 machines avaient été livrées. À partir de l'armistice de 1943, les usines, qui se trouvaient sur le territoire de la République sociale italienne (RSI), passèrent sous contrôle allemand.

Caractéristiques

Construction

Le SM.82 était un appareil de construction mixte bois/métal. Le fuselage, construit en tubes d'acier soudés, était recouvert de feuilles métalliques sur la partie avant. L'arrière était recouvert de contreplaqué ou entoilé à certains endroits.

Les ailes, quasi entièrement en bois, comportaient trois longerons et 42 nervures. Les volets étaient faits d'une seule pièce de bois tandis que les nervures étaient en bois de peuplier, léger et flexible. Le revêtement était en contreplaqué entoilé et verni afin de le rendre étanche à l'eau. Les ailerons couraient sur près de la moitié du bord de fuite tandis que le bord d'attaque était équipé de becs Handley-Page.

L'empennage était en pin revêtu de contreplaqué tandis que les gouvernes, de structure métallique, étaient entoilées.

La partie utile du fuselage était aménagée sur deux niveaux. Le pont supérieur comportait 32 sièges pour les passagers. La soute inférieure était destinée à emporter du fret ou des bombes et comportait deux larges trappes en duralumin. Le plancher, en bois, était composé de neuf panneaux amovibles destinés à faciliter l'installation à bord du fret encombrant qui était chargé à bord à travers les portes de la soute à bombes.

Le cockpit était doté de quatre sièges pour le commandant de bord, le copilote, le mécanicien navigant et le radio-mitrailleur. L'instrumentation comprenait un altimètre, un compas, un chronomètre, des thermomètres et un radio-goniomètre Telefunken P63N. L'équipement de série comprenait en outre un émetteur-récepteur, un système d'extinction des feux et un générateur électrique.

Propulsion

La motorisation de l'appareil était assurée par trois moteurs en étoile Alfa Romeo 128.RC.18 d'une puissance unitaire de 641 kW (860 ch) actionnant chacun une hélice métallique tripale à vitesse constante. Ces moteurs étaient une évolution du Bristol Pegasus construits sous licence par l'Italie.

Le SM.82 emportait une quantité maximale de 4.403 kg de carburant répartis sur douze réservoirs de voilure. Chaque demi-aile comportait six réservoirs auto-obturants. Trois réservoirs, d'une contenance totale de 1 276 l étaient logés entre la première et la seconde nervure, tandis que les trois autres réservoirs, d'une contenance totale de 653 l trouvaient leurs place entre la seconde et la troisième nervure. Par ailleurs, un petit réservoir de 167 l contenant de l'essence 100LL pour le générateur était placé dans le nez. L'appareil emportait également 136 l d'huile.

Armement défensif et blindage

Le SM.82 était armé d'une mitrailleuse Scotti de 12,7 mm en tourelle dorsale et de trois Breda-SAFAT de 7,7 mm (une de chaque côté de l'appareil et une troisième dans la gondole ventrale du bombardier). La tourelle était de type Caproni-Lanciani et était approvisionnée avec 350 coups. Les autres armes étaient approvisionnées avec quatre magasins de 215 coups. Cet armement, qui n'avait rien de ridicule à l'époque de la conception de l'avion, ne se montra pas très efficace. En effet, la mitrailleuse Scotti, théoriquement plus puissante et légère que la Breda-SAFAT de même calibre, se montra peu fiable. De plus elle n'était pas précise. La dispersion était telle que sa portée pratique dut être réduite de 400 à 200 m. Par ailleurs, le calibre 7,7 mm se révéla trop faible à la lumière des combats aériens de la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, la mitrailleuse ventrale, servie par le bombardier, était inutilisable et finit par être démontée. Les SM.82 réquisitionnés par la Luftwaffe après l'armistice de 1943 furent équipées de MG.131 (13 mm) en tourelle et parfois de MG.17 (7,92 mm).

La protection de l'équipage laissait également à désirer. En effet, seul le commandant de bord disposait d'un siège blindé. Les réservoirs auto-obturants étaient, en théorie, à l'épreuve du calibre 12.7 mais n'étaient pas équipés de système de pressurisation au gaz carbonique pour prévenir les risques d'explosion en cas d'impact par des projectiles incendiaires. Aucun autre blindage n'avait été ajouté. Tout cela rendait l'appareil extrêmement vulnérable au feu de l'ennemi.

Charge offensive

Le SM.82 était capable d'emporter une lourde charge de bombes (4.000 kg), et la taille de sa soute lui permettait d'emporter une vaste panoplie d'armements. Par exemple, il pouvait emporter:

  • 4 bombes de 800 kg.
  • 8 bombes de 500 kg.
  • 8 bombes de 250 kg.
  • 27 bombes de 50 kg.
  • 25 bombes à sous-munitions de 100 kg contenant chacune 56 sous-munitions (ces dernières ne furent néanmoins pas beaucoup utilisées)..

Bien entendu, le SM.82 n'opérait pas toujours à pleine charge. Ainsi, lors des missions à long rayon d'action, la charge offensive n'était que de 1.000 ou 1.500 kg de bombes. Il n'en reste pas moins vrai que la combinaison charge offensive/rayon d'action du SM.82 le classait assez favorablement sur ce point par rapport aux autres bombardiers en service en 1940.

Le bombardier opérait depuis une tourelle rétractable située sous l'avant de l'avion. Il disposait d'un viseur de bombardement Jozza. Il devait servir en outre une mitrailleuse Breda 7,7 mm pointée vers l'arrière. Son poste de combat, très inconfortable, n'était ni chauffé, ni pressurisé, ni connecté au réseau d'oxygène de l'avion. Il ne disposait, comme protection contre les balles ennemies, que de la mince tôle d'un millimètre d'épaisseur formant le revêtement extérieur de l'avion.

Performances au combat

Combinant sous-motorisation et large fuselage à forte traînée, les performances du SM.82 étaient loin d'être flatteuses. Sa vitesse de croisière de 250 km/h à 3 000 m en faisait un avion particulièrement lent. Cette caractéristique, qui n'influait que très peu sur ses performances en tant qu'avion de transport, rendait par contre son emploi en tant que bombardier particulièrement dangereux. De plus son plafond pratique de 5 000 m (16 400 pieds) le rendait vulnérable à la fois aux canons antiaériens et à la chasse ennemie. En comparaison, le B-17 Flying Fortress américain pouvait opérer jusqu'à 9.000 m (29.530 pieds) c'est-à-dire à l'extrême portée de la Flak et du plafond des chasseurs allemands. Pour finir, la large silhouette du SM.82 le rendait particulièrement facile à repérer dans le ciel. Pour ces raisons, le SM.82 connut un taux de perte particulièrement élevé face à la chasse ennemie. Ainsi le 24 novembre 1942 où trois Beaufighter abattirent sept SM.82 sur sept, soit un taux de pertes de 100 % ou le 10 avril 1943, où un seul P-38 Lightning réussit à descendre 10 SM.82 sur 20 en une seule passe.

Par contre, en mission de transport, le SM.82, avec sa grande autonomie, sa charge utile particulièrement élevée pour l'époque et sa vaste soute modulable lui permettant d'emporter des fardeaux aussi divers qu'encombrants, fut très sollicité par les Italiens qui avaient à affronter le cauchemar logistique d'un théâtre d'opérations particulièrement éparpillé.

Utilisation opérationnelle

Le SM.82 fut principalement utilisé en Afrique de l'Est et en Afrique du Nord par les Italiens. L'appareil s'illustra également dans des raids à long rayon d'action effectués par la Regia Aeronautica sur Gibraltar ou les raffineries du Moyen-Orient. Après l'armistice de 1943, il fut utilisé à la fois par l'aviation co-belligérante et la Luftwaffe.

Premières missions

Le SM.82 commença sa carrière en transportant des troupes et leur matériel vers la Libye. La première mission eut lieu en juin 1940 quand 360 hommes du 61e régiment d'infanterie furent transportés en Libye. Les deux premiers escadrons opérant sur SM.82 ne disposaient alors en dotation que de trois appareils chacun. Les SM.82 opéraient initialement au sein du 149e Gruppo qui servait également sur SM.73 et SM.75. La première mission incluant les cinq SM.82 du Gruppo eut lieu le 17 juin 1940 et consistait à transporter 10 canons antichars et 17 systèmes de communication radio. Le 24 juin, le Gruppo perdit son premier SM.82 lors d'une mission de ravitaillement en plein désert. Il y avait à cette date 11 appareil en service qui furent rejoints quelques semaines plus tard par un nouveau lot de 25 machines.

Au cours de l'été 1940, la Regia Aeronautica inaugura la carrière de bombardier du SM.82 par une série de bombardements sur la base britannique de Gibraltar. Pour ces missions à très long rayon d'action, les appareils étaient chargés avec 1 000 kg de bombes. La première mission eut lieu le 17 juillet 1940. Trois SM.82 décollèrent de L'Aéroport de Guidonia à 19 h 40 et effectuèrent un vol de 1 600 km jusqu'à leur objectif qu'ils atteignirent aux environs de 3 h 40. Un nouveau raid fut effectué au départ de Sardaigne afin de raccourcir la durée de vol, puis un autre le 20 août. Cette fois-ci, les appareils appartenaient à la 32e escadrille de bombardement. Toutefois la mission ne se déroula pas comme prévu et un des deux avions fut abattu. Par conséquent, les deux appareils restant du 32e furent réaffectés à des unités de transport.

Cette même année, l'appareil s'illustra dans un autre raid très audacieux sur les raffineries anglaises de Manama, dans le Golfe Persique. La mission fut soigneusement planifiée et gardée secrète. Au milieu de l'été, trois appareils du 41e groupe s'envolèrent pour Rhodes où ils furent rejoints par quatre autres en octobre. Quatre SM.82, chargés de 1 500 kg de bombes chacun, décollèrent de Rhodes sous les ordres d'Ettore Muti et après un très long vol, larguèrent leur bombes sur l'objectif avant de mettre le cap sur Zula, où ils se posèrent sans encombre. La mission avait duré 15 heures et les avions avaient parcouru plus de 4 200 km à la vitesse moyenne de 270 km/h, ce qui constituait à l'époque un record pour une mission de bombardement. Du côté des alliés la surprise fut totale et bien que les dommages causés ne furent pas très importants, le succès du raid les obligea à accroitre la défense aérienne du secteur, ce qui eut pour effet de diviser encore leurs maigres moyens.

Toutefois, le faible nombre de SM.82 disponibles ne permit pas aux Italiens d'utiliser l'appareil comme arme stratégique à une époque où l'opposition aérienne au-dessus du Moyen-Orient était encore faible et les raids à long rayon d'action ne furent bientôt qu'un mauvais souvenir pour les Anglais. Quelques missions de bombardement en solitaire (6) eurent lieu en octobre et en novembre, principalement contre Alexandrie, toutes effectuées par les appareils du 114e Gruppo, mais tous leurs appareils étaient déjà détruits lorsque débuta l'opération Compass en décembre.

Opérations en Afrique orientale italienne

Le besoin en avions de transport était tel, qu'à l'exception de quelques missions spéciales, comme le largage de parachutistes, le SM.82 fut quasi exclusivement utilisé dans ce rôle. Il se révéla particulièrement essentiel pour maintenir le contact avec l'Afrique orientale italienne qui se retrouvait de plus en plus isolée à mesure que la guerre avançait. Sa grande autonomie et sa capacité d'emport en faisaient l'appareil italien le mieux adapté au soutien des troupes italiennes opérant sur ce théâtre d'opération. Le 149e Gruppo effectua de nombreuses missions au-dessus de l'Adriatique et vers l'Éthiopie en dépit du fait que les pilotes se montrèrent très sceptiques quant à la faisabilité d'une telle mission, convaincus qu'ils étaient que les forts vent contraires ne permettraient pas à leurs lentes machines de retourner en Libye.

Le premier vol vers Asmara (Érythrée) eut lieu le 27 juillet 1940 au départ de Benghazi (Libye) et se déroula sans problèmes. Le premier incident survint au quatrième vol lorsque le SM.82 n°MM.60277 fut détruit à l'atterrissage après une sortie de piste. Le 149e Gruppo effectua 330 missions avec ses SM.82, SM.75 et SM.83. À la fin de 1940, les SM.82 à eux seuls avaient effectué 5 187 heures de vol et transporté 16 267 passagers ainsi que 2 247 tonnes de matériel. Pour les missions vers l'Afrique de l'Est, les appareils étaient équipés d'un réservoir supplémentaire de 1 300 l.

Une autre mission dans laquelle s'illustra le SM.82 fut le transport d'avions de chasse Fiat CR.42 à destination de l'Afrique orientale italienne. La première mission de ce type eut lieu le 23 août 1940. En avril 1941, 51 Falco et 51 moteurs de rechange avaient été livrés. Tous les efforts des équipages de SM.82 ne purent toutefois éviter l'Afrique orientale italienne de tomber aux mains des Alliés et le 18 mai 1941 le Duc Amédée de Savoie-Aoste capitulait devant le général Mosley Mayne à Amba Alagi, scellant le sort des ambitions coloniales italiennes en Afrique de l'Est.

Opérations en Méditerranée

Les unités

La section spéciale de bombardement fut constituée le 10 avril 1941 avec seulement deux SM.82. Cinq autres machines furent prises en compte ultérieurement. Cette unité ne réalisa que quelques missions de bombardement, y compris deux sorties sur Alexandrie en mai et juin, avant d'être réassignée à des missions de transport.

Le 146e Gruppo, constitué le 1er mars 1941, reçut quant à lui 17 SM.82, un SM.79 et un Ca.164. Il fut principalement impliqué dans des missions de transport vers la Libye, conjointement avec les 145e et 149e Gruppo. En mai 1941, lors de la guerre anglo-irakienne, les Irakiens demandèrent de l'aide à leurs alliés de l'axe et ces unités effectuèrent plusieurs vols vers l'Irak via la Syrie, transportant quelque 18 tonnes de matériel et 25 personnes.

Toujours en 1941, le 37e Gruppo reçut des SM.82. En 1942 ce fut au tour des 18e puis 44e, 45e et enfin 48e Alla d'être transformées sur cet appareil. À partir de la fin 1942, les SM.82 effectuèrent un pont aérien incessant entre l'Italie et la Tunisie dans un effort désespéré pour soutenir les forces de l'axe qui se battaient encore sur ce théâtre. Le pont aérien dura jusqu'en avril 1943, date à laquelle l'opération Flax y mit un terme.

De lourdes pertes...

Les unités servant sur SM.82 subirent tout au long de la campagne nord-africaine de pertes particulièrement élevées, qui s'expliquent d'une part par la vulnérabilité de l'avion face à la chasse ennemie et d'autre part par la domination sans cesse croissante des Alliés dans le ciel de Méditerranée. L'appareil était également vulnérable au sol. Ainsi, en décembre 1941, un raid effectué par des Bristol Blenheim contre l'aérodrome de Castelvetrano détruisit six machines. Les pertes subies dans les derniers mois de la campagne nord-africaine furent terribles. Les SM.82 furent utilisés sans relâche pour convoyer des troupes et du matériel vers l'Afrique et ce bien que l'issue de la campagne ne fasse déjà plus de doute après la perte d'El Alamein. Entre novembre 1942 et avril 1943, ce ne furent pas moins d'une centaine de SM.82 qui furent abattus ou détruits au sol. Parmi tous les dangers qui menaçaient les lourds et lents trimoteurs italien tout au long de leur vol vers la Libye, les Bristol Beaufighter de la Royal Air Force étaient parmi les plus redoutables. Ces chasseurs lourds bimoteurs possédaient à la fois l'autonomie nécessaire pour patrouiller le long des routes suivies par les Italiens et un armement particulièrement puissant leur permettant d'abattre sans peine n'importe quel adversaire. Ainsi, le 2 novembre 1942, sept SM.82 (ou six en fonction des sources) furent forcés d'atterrir ou de s'abimer au sol par seulement trois Beaufighter. Le 12 novembre, six Beaufighter en abattirent cinq autres. Le 22 novembre, une formation de dix SM.82 fut attaquée par trois Beaufighter. L'attaque causa beaucoup de dégâts et la plupart des soldats transportés par les appareils italiens furent tués ou blessés. Sept autres SM.82 furent détruits le 10 avril 1943, puis quatre le 16 avril. Le 19 avril ce ne furent pas moins de 12 SM.82, un SM.75 et trois Fiat G.12 qui furent abattus ou forcés à atterrir.

Au fur et à mesure que les alliés renforçaient leurs positions en Méditerranée, ils exerçaient une pression sans cesse croissante sur les aérodromes d'où opéraient les forces aériennes de l'axe. Ainsi cinq SM.82 furent détruits lors d'une attaque sur le terrain de Benina (19 km à l'est de Benghazi), trois lors de l'attaque sur l'aérodrome de Tunis le 22 janvier 1943 et trois autres lors de l'attaque du 24 mars sur le même aérodrome. À Castelvetrano, ce furent onze SM.82 qui furent détruits le 13 avril. Au cours des raids sur Rome qui eurent lieu le 19 juillet 1943, huit SM.82 furent détruits et sept endommagés lors de l'attaque sur le terrain d'Urbe. L'attaque sur Ciampino se solda par quatre SM.82 détruits et quatorze endommagés. Cela porte à 33 le nombre de Marsupiale mis hors de combat ce seul jour.

Les Italiens ripostèrent à l'avance alliée avec les moyens du bord. Pour les équipages de SM.82 cela se traduisit par des missions de harcèlement effectuées sur leur vulnérables machines. Ainsi, le 145e Gruppo, une unité de transport, se vit équipée de quelques SM.82 en version de bombardement. En juin 1942 elle effectua quatre sorties nocturnes sur des objectifs situés en Égypte et en Marmarique et le 3 juillet, un avion isolé fit un raid sur l'aérodrome de El Haman en Libye. Quatre autres machines opérèrent depuis Rhodes pour bombarder Alexandrie. Toutefois après seulement quatre missions les quatre appareils furent retirés du service.

Ces sorties de harcèlement, menés par un faible nombre d'appareils, voire des appareils isolés emportant à chaque fois une faible charge de bombes n'eurent pas d'effet sur l'issue de la campagne alliée dans la mesure où les dégâts provoqués étaient faibles mais elles obligèrent néanmoins les Alliés à consacrer plus de moyens qu'ils ne l'auraient voulu à la défense aérienne de leurs installations. C'était bien entendu la raison pour laquelle les Italiens continuèrent de monter ce type d'opérations tout au long de la guerre en dépit de leur faible fréquence (moins de 100 en trois années). Ces sorties étaient le plus souvent effectuées par les aviateurs les plus expérimentés et les plus qualifiés de la Regia Aeronautica.

En juillet 1943, des SM.82 effectuèrent leurs dernières missions sous les couleurs de la Regia Aeronauticaen bombardant les plages de Sicile dans l'espoir d'empêcher les débarquements alliés comme à Comiso où 20 bombes à sous-munitions furent larguées.

— — — = = — — —

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA
Source : Article Savoia-Marchetti SM.82 de Wikipédia ( auteurs )

Savoia-Marchetti SM.82

  • Rôle : Bombardier lourd / transport.
  • Constructeur : Savoia-Marchetti.
  • Premier vol : 1939.
  • Introduction : 1940.
  • Retiré : Après 1960.
  • Utilisateurs principaux :
    • Regia Aeronautica.
    • Luftwaffe.
    • Aeronautica Nazionale Repubblicana.
    • Aeronautica Militare.
  • Produit : 1939–1944.
  • Unités produites : 726 + 1 prototype.
  • Spécifications (SM.82)

  • Equipage : 4.
  • Capacité : 40 hommes.
  • Longueur : 22,9 m.
  • Envergure : 29,68 m.
  • Hauteur : 6 m.
  • Surface alaire : 118,6 m².
  • Masse à vide (transport) : 10.550 kg.
  • Masse à vide (bombardier) : 11.200 kg.
  • Masse max. au décollage (transport) : 18.020 kg.
  • Masse max. au décollage (bombardier) : 18.410 kg.
  • Vitesse maximale : 347 km/h (187 kts).
  • Vitesse de croisière : 250 km/h (130 kts) à 3.000 m (9.843 pieds).
  • Vitesse de décrochage : 110 km/h (59 kts).
  • Distance franchissable : 2.100 km.
  • Plafond pratique : 6.000 m (20.000 pieds).
  • Motorisation : Trois moteurs à 9-cylindres en étoile Alfa Romeo 128 R.C.21 refroidis par air.
  • Puissance : 708 kW (949 cv) de puissance unitaire.
  • Hélices : tripales à vitesse constante.
  • Armement :
    • Une mitrailleuse Scotti de 12,7 mm en tourelle dorsale.
    • Trois mitrailleuses Breda-SAFAT de 7,7 mm en positions ventrale et latérales.
    • 4.000 kg de bombes.

— — — = = — — —

Ce texte reste propriété d´aircraftube.com©. en attendant son incorporation totale ou partielle sur Wikipédia.
Savoia Marchetti S.M.82 Marsupiale : Vos commentaires sur ce sujet
Powered by Disqus
Top
Légal Crédits FAQ Aide Plan du site

Conditions générales d’utilisation des services accessibles sur ce site

De par leur visite, les Utilisateurs acceptent les conditions d’utilisation et règles qui suivent :

Définitions

  • Webmaster : Administrateur principal ayant tous les pouvoirs sur la gestion et le développement du Site.
  • Administrateur : Toute personne ayant accès total ou partiel à la structure du Site ou ayant des droits de modération sur les messages postés par les Utilisateurs.
  • Utilisateur ou Visiteur : Toute personne visitant les pages du Site.
  • Site : Les dispositions suivantes s’appliquent à un unique site web accessible via les URL www.aircraftube.com, www.aircraftube.org, www.aircraftube.net et www.all-aircraft.com.
  • Service : L’ensemble des informations et outils contenus sur le site accessibles gratuitement par les Utilisateurs.
  • Commentaires : Tous les textes rédigés par des Utilisateurs sur les Blogs ou les pages de commentaires accessibles sur le Site.
  • Médias : Tout média accessible sur ou via le Site. Il faut distinguer les Médias locaux (photos, courbes, dessins) présents sur le Site des Médias externes (Vidéos) auxquels le Site fait référence.
  • But de ce site

    Le but de ce site non commercial est purement éducatif. Reflet d’une passion, il existe également pour préserver la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie, leur santé ou leur énergie au nom de la liberté, de la sécurité aérienne ou tout simplement de notre confort de voyageurs.

    Droits d’auteurs

    Certains Médias peuvent avoir échappé à la vigilance des Administrateurs en ce qui concerne les droits d’auteur. Si un Utilisateur remarque un tel état de fait, il lui sera demandé de prouver qu’il est en effet le propriétaire de droits sur le média concerné. Dans l’affirmative, sa décision sur la suite à apporter au litige sera respectée : Une suppression totale du Média sur le Site, ou l’ajout d’une référence à son propriétaire. La publication d’un Média sur l’internet ayant normalement comme but de le rendre visible à un maximum de personnes, les Administrateurs s’attendront en tout cas à ce que la deuxième solution soit le plus souvent choisie.

    Conformément aux dispositions de la loi relative au droits d'auteur et aux droits voisins, l’utilisateur a le droit de télécharger et de reproduire les informations figurant sur le Site pour son usage personnel et à condition d’en mentionner la source. Elles ne pourront toutefois être utilisées à des fins commerciales ou publicitaires.

    Utilisation des blogs et dépôt de commentaires

    Modération : L’administrateur se réserve le droit d’empêcher la publication de commentaires qui ne seraient pas en rapport direct avec le Service sans avoir à fournir la moindre explication. De même, tous propos injurieux, déplacés ou contraires à l’éthique seront bannis.

    Identification : Les personnes désirant poser un Commentaire ou utiliser tout moyen de contact sont tenues de donner une adresse e-mail valide comme moyen d’identification.

    Responsabilités : Les commentaires visibles sur le Site n’engagent que leurs auteurs et les Administrateurs ne peuvent en aucun cas être tenus responsables des propos ou affirmations tenus par des Utilisateurs.

    Le système de commentaire étant hébergé et maintenu sur des serveurs extérieurs au Site, les Administrateurs de ce dernier ne peuvent en aucun cas être tenus responsables de l’utilisation que les administrateurs de ces serveurs ou d’autres tiers pourraient faire de données ou commentaires déposés sur le Site qui sont hébergés sur des serveurs externes.

    Responsabilité pour le contenu

    Les Administrateurs vérifient avec soin la fiabilité des sources utilisées. Ils ne peuvent néanmoins pas garantir l’exactitude de toutes les informations présentes sur le Site, notamment à cause de leurs provenances multiples.

    Cookies et JavaScript – Mémorisation d’informations

    Ce site utilise impérativement JavaScript et les cookies pour fonctionner correctement. Ni ces technologies, ni d'autres moyens ne seront en aucun cas utilisés sur le Site pour la rétention ou la divulgation d'informations personnelles concernant les Visiteurs. Les exceptions à cette règle concerneront la mémorisation des coordonnées d’utilisateurs bannis pour les propos déplacés qu’ils auraient tenu, ainsi que les coordonnées d’Utilisateurs désirant s’abonner à de futures lettres d’information.

    Lorsqu’un Utilisateur accède au site, les serveurs consultés peuvent collecter automatiquement certaines données, telles que son adresse IP, la date et l'heure d'accès au Site, les pages consultées et le type de navigateur utilisé. Ces informations ne sont conservées qu'à la seule fin de mesurer le nombre de visiteurs dans les différentes sections du Site et d'y apporter des améliorations.

    Gratuité – Donations - Publicité

    Afin de continuer à fournir le Service à titre gratuit, le Webmaster se réserve la faculté d’insérer des messages publicitaires ou promotionnels sur toute page du Site. Dans le même esprit, les donations éventuelles seront uniquement destinées à la couverture des frais de fonctionnement du site, tels que l’hébergement, les frais de connexion, de matériel et logiciels nécessaires au développement et à la maintenance du site.

    Liens et sites tiers

    Les Administrateurs du Site ne pourront en aucun cas être tenus pour responsables de la non-disponibilité technique de sites internet exploités par des tiers auxquels les Utilisateurs accéderaient par l'intermédiaire du Site.

    Les Administrateurs du Site n'endossent aucune responsabilité au titre des contenus, publicités, produits et/ou services disponibles sur de tels sites tiers dont il est rappelé qu’ils sont régis par leurs propres conditions d’utilisation.

    Le fait de placer un lien vers des sites tiers ou d’autoriser une partie tierce à inclure un lien sur son site web renvoyant au présent Site ne signifie pas que les Administrateurs recommandent d’une quelconque manière les produits ou les services offerts par ces sites tiers.

    Modifications

    Le Webmaster se réserve la faculté de modifier à tout moment les présentes conditions générales ainsi que tous contenus ou fonctionnalités propres au Site.

    Les conditions générales modifiées s’appliquent immédiatement au Visiteur qui utilise les Services après cette modification. Les Visiteurs sont donc invités à consulter régulièrement sur le Site la dernière version en vigueur des conditions générales

    Loi applicable et juridiction

    Les présentes conditions générales sont régies par la loi belge.

    En cas de contestation sur l’interprétation et/ou l’exécution des présentes conditions générales, les parties conviennent que les tribunaux de l’arrondissement de Nivelles, en Belgique seront exclusivement compétents pour en juger.

    Crédits

    Wikipedia.org

    Wikipédia est un projet d'encyclopédie multilingue coopérative, universelle et librement diffusable.

    Youtube

    YouTube est un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, visualiser et partager des séquences vidéo.

    Vifs remerciements à tous les pourvoyeurs de vidéos de qualité sur Youtube, et tout spécialement (que ceux que j'ai oublié m'excusent ou se signalent) :

    Airboyd
    Andys Video
    Aviation videos archives
    Bomberguy
    Classic Aviation TV
    Historical Aviation Film Unit
    Horsemoney
    Jaglavaksoldier
    Joluqa Malta
    Just Planes
    Koksy
    Classic Airliners & Vintage Pop Culture
    Memorial Flight
    Octane130
    Okrajoe
    SDASM archives
    Spottydog4477
    The Aviators TV
    Valentin Izagirre Bengoetxea
    Vexed123
    VonBerlich
    Zenos Warbirds

    Bundesarchiv

    Les Archives Fédérales Allemandes (Bundesarchiv).

    FAQ

    Je ne vois plus mes commentaires!

    Veuillez noter que chaque page possède sa propre entrée de commentaire. Donc, si vous entrez un commentaire par exemple sur le B-747, vous ne le verrez que sur cette page dédiée.

    Les commentaires d'ordre général sont accessibles via le bouton "BLOG Fr" et aussi au démarrage si l'option 'Démarrer au hasard' n'a pas été cochée.

    Les commentaires sont sujet à modération, veuillez donc prévoir un certain délai avant qu'ils apparaissent, spécialement si vous n'êtes pas en Europe.

    Le menu déroulant est trop long, il disparait sous la page!

    Mais il reste accessible, en utilisant par exemple la molette de le souris, ou en défilant vers le bas (sur le menu) sur smartphone ou tablette.

    Je vois de la pub sur toutes les vidéos.

    Utilisez on bon programme de blocage de pub.

    Le site charge une page au hasard.

    L'option 'Démarrer au hasard' a été précédemment cochée. Utile pour réveiller la mémoire d'avions, de personnes ou d'événements parfois bien oubliés.

    PAGE D´AIDE

    Finalité de ce site

    Découverte

    Ce site est dédié au partage de notre passion (j'espère commune) qu'est l'aéronautique et fut réalisé dans un but essentiellement éducatif. A cet égard, vous remarquerez qu'à chaque nouvelle visite, un sujet au hasard vous est proposé, ceci dans un but de constante découverte, certaines réalisations ou personnages ne méritant certes pas l'oubli dans lequel ils sont parfois tombés.

    Ces pages veulent également rendre hommage à tous ceux qui donnèrent à un moment ou un autre de l'histoire aéronautique, leur vie ou leur santé au nom de la liberté, de la sécurité ou tout simplement de notre confort.

    Centralisation

    Internet foisonne de sites dédiés à l'aviation, mais la plupart sont dédiés à des sujets ou des périodes très limités dans l'espace ou dans le temps. Le but de ce site est d'être aussi général que possible et traite donc tout aussi bien d'événements que de personnages exceptionnels de tous horizons et de toutes époques tout en mettant bien sur l'accent sur les réalisations les plus marquantes.

    La naissance dans la même période de technologies comme la photo ou le cinéma permirent fort heureusement l'illustration d'une grande partie de tous les sujets traités. Les innombrables documents parfois très rares postés sur des sites de médias en ligne nous donnent enfin accès à toutes ces richesses, mais de manière parfois un peu désordonnée. Un effort de centralisation n'est sans doute pas superflu à ce niveau.

    Que toutes les personnes qui ont contribué directement ou indirectement à la réalisation ou à la mise en disponibilité de tels documents soient ici vivement remerciées.

    Général

    Site fluide

    Le site s'adapte aux dimensions de votre écran, que vous soyez sur un ordinateur de bureau, une tablette ou un smartphone.

    Site bilingue

    Vous pouvez changer de langue en cliquant sur le drapeau en haut à gauche ou via "Options" dans le menu central. Bien sur, les vidéos restent dans la langue où elles ont été postées...

    Compatibilité des navigateurs

    Le site n'est pas optimisé, ni même prévu pour fonctionner sur les navigateurs anciens ou s'écartant délibérément des normes. Vous aurez donc sans doute des problèmes d'affichage avec Internet Explorer. Dans ce cas, il est vivement conseillé d'installer un navigateur moderne (et gratuit!) respectant les normes établies, tels queFirefox, Opera, Chrome ou Safari.

    Cookies et Javascript

    Ce site utilise impérativement javascript et les cookies pour fonctionner correctement. Veuillez donc vous assurer que votre navigateur est configuré en conséquence. Ni ces technologies, ni d'autres moyens ne seront utilisés sur le Site pour la rétention ou la divulgation d'informations personnelles concernant les Visiteurs. Reportez vous à la page "Légal" pour plus d'informations à ce sujet.

    Organisation du site

    Menus de gauche

    Par manque de place, sur smartphones et petites tablettes, ces menus sont cachés. Tout reste accessible via le menu central, situé entre la section vidéo et la section photo. Ce menu est placé à cet endroit pour des raison de compatibilité avec certains navigateurs, qui placent la vidéo par dessus les menus.

    "Recherche" et "Dernières" :
    Le lien "Dans Titres" limite votre recherche aux titres des différentes fiches. Utilisez cette option si vous recherchez un avion, un constructeur, un pilote ou un évènement particulier qui pourrait avoir été traité comme sujet.

    Le lien "Dans textes" donnera lieu à une recherche dans tous les textes (l'onglet "Histoire"). Le terme recherché apparait surligné en vert lors de la consultation du texte correspondant.

    La Ligne de Temps reprend par ordre chronologique l'ensemble des sujets traîtés.

    "Au hasard" recharge toute la page avec un nouveau sujet.

    La section du bas vous tient au courant des cinq derniers sujets traités. De nouveaux sujets sont ajoutés régulièrement. N'hésitez donc pas à venir souvent nous rendre visite : ajouter un signet.

    Section centrale des Blogs et Commentaires

    Sous la section des photos se trouve la fenêtre à onglets des comentaires:

    Vous pouvez introduire des commentaires d'ordre général dans votre propre langue via un des deux boutons de gauche (BLOG EN et BLOG FR). Notez que ces deux boutons sont accessibles quelle que soit la langue choisie, pour permettre une participation éventuelle dans l'autre langue.

    Tous les commentaires sont soumis à modération et ne seront publiés que s'ils respectent les règles élémentaires de bienséance, tout en restant en rapport avec la finalité de ce site.

    Le troisième onglet permet d'entrer vos commentaires sur le sujet traité à ce moment et est bilingue. Anecdotes personnelles, suppléments d'informations et autres questions trouveront ici leur place.

    L'onglet "Histoire" reprend les textes explicatifs. Ils sont le plus souvent tirés de Wikipédia, site sur lequel nous participons régulièrement.

    L'onglet "Chiffres" est comme son nom l'indique réservé à l'énumération des caractéristiques et spécifications chiffrées.

    Menus de droite

    Sur smartphone, le manque de place va croissant et ce menu est déplacé tout en bas de page pour donner la priorité de vue aux vidéos et photos.

    Les icônes sont des liens vers des vidéos postées aussi bien par des tiers (sous leur propre responsabilité) que par nous mêmes. Le lien sous ces icônes vous conduira vers la chaîne de la personne ayant posté la vidéo. N'hésitez pas à proposer d'autres vidéos si vous le jugez opportun (Via le BLOG ou le lien "Contact").