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Le Saunders-Roe SR./A.1 était un prototype de chasseur hydravion conçu et construit par Saunders-Roe. Il a été testé par la Royal Air Force peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Le SR./A.1 s'inspire directement des succès (modestes) que la marine impériale japonaise avait connu avec des chasseurs hydravions tels que le Nakajima A6M2-N (adaptation du Mitsubishi Zero) et le Kawanishi N1K. En théorie, les hydravions convenaient parfaitement aux conditions propres au théâtre du Pacifique et pouvaient transformer n'importe quelle zone côtière relativement calme en base aérienne. Leur principal désavantage serait lié à leurs systèmes de flottaison, pénalisant leurs performances par rapport aux chasseurs classiques.
Saunders-Roe s'est rendu compte que l'apparition du turboréacteur serait l'occasion de surmonter cet inconvénient. Ne nécessitant pas de dégagement pour une hélice, le fuselage pourrait s'asseoir plus profondément sur l'eau et utiliser une coque de type hydravion. La compagnie a d'abord présenté son idée - SR.44 - au ministère de l'Air à la mi-1943. Les performances avec les moteurs Halford H.1 furent estimées à 836 kmh à 40.000 pieds (12.200 m). Une critique sur le projet initial incluait le rapport épaisseur / corde d'aile qui était considéré par le Ministère comme trop élevé pour un chasseur devant évoluer en altitude. Le dessin fut modifié et la spécification E.6 / 44 fut définie en avril 1944, débouchant sur un contrat de développement pour trois prototypes en mai 1944.
Avec la fin de la guerre, Saunders-Roe a concentré ses efforts sur le projet d'hydravion long-courrier Saunders-Roe Princess, et le développement du chasseur passa au second plan.
Le premier prototype, piloté par Geoffrey Tyson, a volé pour la première fois le 16 juillet 1947, et cet avion et les deux autres ont démontré de bonnes performances générales (Tyson allait même faire une démonstration de vol inversé lors du salon de Farnborough en 1948). Mais le besoin pour de tels avions s'était complètement évaporé avec la fin de la guerre, et en outre, le succès des porte-avions dans le Pacifique avait démontré une manière beaucoup plus efficace de projeter une force aérienne au-dessus des océans. Saunders-Roe continua de soutenir que les porte-avions et leurs escortes étaient toujours très vulnérables aux attaques aériennes ou venant d'autres navires. De plus, la verrière du cockpit était petite et ne donnait au pilote qu'une mauvaise vue vers l'extérieur de l'avion. Un système d'amarrage automatique avait été incorporé afin que le pilote puisse amarrer l'avion sans aide extérieure ni quitter le poste de pilotage. Un problème fondamental venait du faite que la production du moteur Beryl avait cessé lorsque Metropolitan-Vickers s'était retirée du développement de moteurs à réaction, et que seul un nombre limité de moteurs était disponible. Le projet fut suspendu et le prototype stocké en 1950. Il fut brièvement ressuscité en novembre 1950, après le déclenchement de la guerre de Corée, avant que l'on ne se rende compte qu'il était devenu complètement obsolète par rapport aux chasseurs terrestres. Le prototype a volé pour la dernière fois en juin 1951.
Les deux prototypes SR./A.1 étaient équipés des deux premiers sièges éjectables Martin-Baker fabriqués.
Bien que l'avion n'ait jamais reçu de nom officiel, les travailleurs de l'entreprise l'appelaient "Squirt" (Jet).
P.121, chasseur naval sur hydro-ski
Saunders-Roe imagina une version équipée de skis - que le magazine Flight a appelé le "Saunders Roe Hydroski" - pour rapprocher sa performance des avions terrestres. Il fut désigné projet P.121.
Ce projet ne recevant aucun soutien officiel, l'entreprise décida le 29 janvier 1955 de ne pas procéder à la construction d'un prototype.
Royaume-Uni : Marine Aircraft Experimental Establishment
Le premier prototype, numéro de série TG263, a été conservé et est exposé au musée de l'aviation Solent Sky à Southampton. Les deux autres avions (TG267 et TG271) furent perdus dans des accidents au cours du programme d'essais en vol de quatre ans.
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