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La série des ST se compose de monoplans biplaces à aile basse, construite par la société aéronautique Ryan. Ces machines furent utilisées comme avions de sport, ainsi que pour l'entraînement au sein des écoles de pilotage civiles et militaires de plusieurs pays.
Claude Ryan, fondateur de la Société Aéronautique Ryan, ressuscite une entreprise qui avait déjà porté son nom, en fait la quatrième société dans laquelle ce nom avait été utilisé (la première, Ryan Airlines, avait été à l’origine du Ryan NYP, plus connu sous le nom de Spirit of St. Louis). Le développement du ST (pour "Sport Trainer") fut la première réalisation de l'entreprise, dès 1933.
Cinq ST furent construits avant la sortie du ST-A (A pour acrobatique) qui était équipé d’un moteur plus puissant. Un seul ST-B fut produit. C’était un ST-A monoplace pourvu d’un réservoir de carburant supplémentaire là où le cockpit avant était normalement. Cet avion fut ensuite reconverti en ST-A standard. Le développement du ST-A se termina avec le ST-A spécial, équipé d’un moteur de puissance accrue.
En 1937, une version militaire fut développée à partir du ST-A Special, ce fut la série STM (également ST-M). Les modifications incluaient un cockpit plus large pour accueillir les pilotes équipés de leur parachute, et l’emplacement pour une mitrailleuse sur quelques exemplaires. Une variante de la série incluait le STM-2P monoplace, armé d'une mitrailleuse qui fut livré à la Chine nationaliste, et le STM-S2, qui pouvait être équipé d'un train d'atterrissage classique ou de flotteurs.
Après le ST-M apparait le ST-3 en 1941. Il s’agit d’une refonte substantielle, en partie provoquée par le manque de fiabilité des moteurs Menasco utilisés jusque-là. L’USAAC (United States Army Air Corps) avait acheté plusieurs dizaines de variantes du ST-M sous diverses appellations dont la plupart allaient être re-motorisés avec des moteurs Kinner R-440 en étoile. L’USAAC trouvant la modification bénéfique demanda à Ryan de concevoir une variante de série équipée de ce moteur, en plus d’autres modifications de cellule jugées souhaitables au vu de l'expérience acquise en service. Le ST-3 qui en résulta comportait un fuselage plus long, plus large et de section circulaire, prolongement naturel de la forme même d’un moteur en étoile. D'autres changements comprenaient un gouvernail revu, des ailerons et gouvernes de profondeur équilibrés et un train d'atterrissage renforcé dont les jambes étaient plus espacées. Les carénages de train principal vus sur les avions de la série ST étaient supprimés. Le ST-3 servi de base pour les versions militaires commandées par la suite par l’USAAC et la marine américaine (USN).
Certaines versions "US Navy" du ST-3, des NR-1, furent convertis pour l’écolage au sol. Il s’agissait d’enseigner aux cadets les techniques de roulage, en particulier dans des conditions de fort vent de travers. L'aile principale était coupée au niveau du train d'atterrissage, une roulette de nez ajoutée pour éviter tout "Cheval de Bois" et un arceau de sécurité placé entre les cockpits. La manette des gaz était également modifiée de sorte que le moteur ne puisse pas aller au-delà d’un certain régime.
Le premier Ryan ST s’envole pour la première fois le 8 Juin 1934 et la production commence l'année suivante, avec neuf avions livrés. Sauf pour l’année 1937, où 46 avions seront construits, les taux de production restent assez faibles, avec environ un avion construit toutes les deux semaines. Cela change en 1940, lorsque les livraisons aux forces armées démarrent en flèche, la production passant cette année à un peu moins de trois avions par semaine. La production totale de versions civiles et militaires avant l'entrée des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale s'élève à 315. Un supplément de 1.253 versions militaires sera encore produit en 1942 et 1943, pour atteindre un total de 1.568 avions, toutes versions confondues.
La plupart des avions civils dans la série ST seront livrées aux Etats-Unis, même si quelques-uns seront exportés vers l'Afrique du Sud, l’Australie et divers pays d'Amérique latine. Un exemplaire de ST-A est fourni à l'USAAC en 1939 pour l'évaluation du XPT-16. Il s’en suit la livraison de 15 YPT-16 et ce sera la première fois que l’USAAC commande un avion d’écolage monoplan : plus de 1.000 Ryan ST iront servir l'USAAC, (qui va ensuite devenir l’USAAF) et l’US Navy.
Un grand nombre de STM sera exporté fin des années 1930 et au début des années 1940 (avant l'entrée en guerre des Etats-Unis) à différentes forces aériennes, le plus gros client étant l'armée des Pays-Bas dans les Indes néerlandaises (IEN, maintenant l'Indonésie). L'armée et la marine de l'IEN prennent livraison de 84 STM-2 et 24 STM-S2 en 1940 et début 1941. Un autre lot de 50 STM-2E et STM-2P sera exporté vers la Chine nationaliste, tandis que d'autres seront achetés par la Bolivie, l'Équateur, le Guatemala, le Honduras, le Mexique et le Nicaragua.
Lors de l'invasion des Indes Néerlandaises par le Japon, de nombreux Ryan seront opérés dans la région, utilisés principalement dans des rôles de reconnaissance et un grand nombre de ces avions sera abattu ou détruit au sol. Les STM-2 et STM-S2 survivants échappant aux Japonais seront expédiés vers l'Australie, où 34 exemplaires vont servir dans la Royal Australian Air Force comme avions d’écolage. Un nombre de ceux ayant survécu à la Seconde Guerre mondiale sera ensuite placé sous registre civil en Australie et aux alentours. Certains de ces survivants sont encore en état de vol près de 70 ans après leur construction.
Désignations du fabricant
PT-16 :
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