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Le LFG Roland C.II était un biplan allemand de reconnaissance de la première guerre mondiale. Il était surnommé Walfisch (baleine) à cause de sa forme aérodynamique.
La C.II bénéficiait d'une traînée beaucoup plus faible que les avions de son époque, notamment grâce à son fuselage monocoque construit à l'aide de deux couches entrecroisées de contreplaqué. Cette disposition était relativement lente et chère à construire, mais la solidité de l'ensemble était remarquable (Cette technique fut développée plus tard sur le de Havilland Mosquito, lors de la seconde guerre mondiale). Un autre facteur de solidité était l'absence de cage centrale propre à tous les biplans de l'époque, puisque le fuselage en contreplaqué s'étendait depuis la queue jusqu'au moteur. L'ingénieur Tantzen, responsable de l'étude de cet appareil, était un élève du professeur Ludwig Prandtl à l'université de Göttingen, un pionnier dans l'art des calculs d'aérodynamique et le premier à avoir introduit le concept de couche limite.
Le C.II était propulsé par un unique moteur Mercedes D III de 160 ch (120 kW). Le plafond pratique était de 4.000 mètres et l'autonomie de quatre heures.
En plus de L.F.G (Luftfahrzeug-Gesellschaft), qui fabriqua environ 200 appareils de ce type, les sociétés Pfalz et Linke-Hofmann fabriquèrent également des C.II sous licence.
Le C.II entra en service au printemps de l'année 1916 et participa aux combats à Verdun et dans la Somme au printemps de cette même année. L'appareil se révéla difficile à piloter, mais les performances étaient au rendez-vous. La visibilité vers le bas était faible, à cause de la position surélevée de l'équipage, et ce fut la cause de nombreux accidents à l'atterrissage.
À cause de sa vitesse élevée, l'avion ne pouvait être intercepté que par le haut. La tactique idéale était de plonger sous l'appareil, pour l'attaquer ensuite depuis cette position.
Albert Ball, dont la première victime avait été un C.II, déclara vers la fin de l'année 1916 que c'était "la meilleure machine allemande du moment".
L'avion fut également utilisé comme chasseur d'escorte, et l'équipage se composait d'un pilote et d'un observateur / mitrailleur.
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