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Le CAP 10, construit par APEX Aviation, est un avion de voltige aérienne. C'est un appareil deux places côte à côte qui a débuté dans les années 1970 la longue lignée des avions Mudry tels que les CAP 20, CAP 20L et CAP 21, CAP 230, CAP 231, CAP 231EX, CAP 232 et le futur CAP 222.
Cet appareil est largement répandu dans le monde, utilisé dans de nombreux aéroclubs et associations privées; il a été également utilisé par l'Armée de l'air française et la Marine nationale française l'exploite encore pour la formation initiale de ses pilotes.
Le CAP 10 est un dérivé des Piel Super Emeraude des années 1960. Issu de la volonté de créer un appareil moderne de voltige en France à une période où la voltige mondiale est largement dominée par les américains et les pays du bloc de l'Est. Proche esthétiquement du Super Emeraude bien que techniquement lointain, le premier prototype baptisé CP100 est détruit dans un accident mortel. Mais, heureusement pour la jeune société CAARP (Coopérative des Ateliers Aéronautiques de la Région Parisienne), l'avion n'est pas en cause et un prototype suivant est baptisé CAP 10 pour 'Constructions Aéronautiques Parisiennes'. Un nom qui ne sera jamais porté par la compagnie, qui s'appellera désormais Avions Mudry et Compagnie suite à son déménagement sur l'aérodrome de Bernay en Normandie. En effet, le patron et ingénieur français Auguste Mudry (décédé en 2006) était son fabricant initial. La production a commencé au début des années 1970.
Le CAP 10B a été construit à raison de 282 exemplaires depuis 1970. Le CAP 10C est encore en production en 2007.
Le CAP 10B est un avion entièrement en bois, les ailes sont recouvertes de contreplaqué. Le moteur du Cap 10 est un Lycoming 4 cylindres à plat à injection de 360 pouces cubes (environ 5 900 cm3) dérivé d'un moteur de série que l'on trouve sur les avions de tourisme de type DR400 ou PA28. Il est équipé d'un système d'injection alimenté pour le vol dos ainsi qu'un système de lubrification Christen lui-aussi adapté au vol dos. De fait, la seule limite en vol dos est celle du pilote.
À partir de 2002, le CAP 10B a évolué en CAP 10C avec l'adoption d'un longeron doublé de lames en carbone en lieu et place du bois. Cette nouvelle aile lui permet un taux de roulis plus important (180 degrés par seconde contre 120 précédemment) et, surtout, permet une plus grande marge de manœuvre et de sécurité en voltige. Cependant, cette évolution a modifié le comportement de base de l'avion. L'aile 'C' est montée sur les avions neufs de série et vendue en pièce de réparation / amélioration pour les avions sortis d'usine avec une aile en bois. Extérieurement, l'aile 'C' se reconnaît grâce aux importantes 'pelles' d'équilibrage dynamique des ailerons, qui remplacent les simples contre-poids statiques de l'aile 'B'. Les ailerons sont agrandis, la commande des volets est électrique (manuelle type 'frein à main' sur l'aile 'B') et les manches sont recourbés vers l'arrière alors qu'ils sont droits sur le CAP 10B. Sur les CAP 10C de série, quelques détails extérieurs sont visibles : disparition du gros bouchon de remplissage du réservoir devant les pilotes.
Facteurs de charge autorisés : +6g / - 4.5g pour le CAP 10C et le CAP 10B à sa création, mais les CAP 10B sont limités à +5g (+4,3 à deux pilotes) / -3.5g depuis la fin des années 1990.
C'est sur un appareil Mudry Cap-10B, déclaré volé à l'aéroclub de Lognes, qu'un pilote non identifié passe sous l'Arc de Triomphe et la Tour Eiffel le 11 août 1991.
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