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Désigné à l'origine AEG K I par l’Idflieg et GZ 1 chez A.E.G. (Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft), le G.I était un bombardier biplan bimoteur triplace qui fut construit à 10 exemplaires. Les performances étaient médiocres, mais cet appareil fut surtout le premier d’une série de bombardiers très réussis dont le meilleur représentant fut l'AEG G.IV.
Le G.I avait une masse maximale au décollage de 1.960 kg et était propulsé par deux moteurs à six cylindres en ligne et refroidissement par eau Mercedes D.I de 76,5 kW (100 ch).
Désigné GZ 2 par AEG, ce bombardier triplace fut obtenu par remotorisation du AEG G.I avec des moteurs Benz Bz III. Construit à 24 exemplaires avec la désignation militaire AEG G.II, cet appareil offrait des performances satisfaisantes pour l’époque, mais fut rarement utilisé en opérations.
Le G.II avait une masse maximale au décollage de 2.464 kg et l'armement comprenait jusqu'à trois mitrailleuses de 7,92 mm et 200 kg de bombes.
L'AEG G.III fut dérivé de l'AEG G.II dont il se distinguait principalement par ses moteurs Mercedes D.IV. Introduit en décembre 1915, l'AEG G.III semble avoir été construit à 120 exemplaires, mais fut peu utilisé au front. Le KG1 est pourtant connu pour avoir effectué des missions sur AEG G.III.
Le G.III avait une masse maximale au décollage de 3.000 kg et était propulsé par deux moteurs à 8 cylindres en ligne Mercedes D.IV de 164 kW (220 ch) refroidis par eau. La charge de bombes était de 300 kg.
Dérivé de l'AEG G.III, ce bimoteur triplace de bombardement et de reconnaissance à moyenne distance (il possédait un poste radio) fut principalement employé par la Luftstreitkräfte pour des missions tactiques près du front, en raison de sa faible autonomie. Il était doté de moteurs Mercedes D.IVa refroidis par eau de 194 kW (260 cv) chacun.
Le G.IV a participé à de nombreux raids en France, Roumanie, Italie, Grèce, de jour comme de nuit, mais vers la fin de la guerre, il ne fut plus employé que pour des raids nocturnes.
Parmi les versions proposées, on notera le G.IVb, muni d'une aile de plus grande envergure, et le G.IVk (Kanone), qui possédait un double empennage, des moteurs protégés par un blindage, et était muni d'un canon Becker de 20 mm. Environ 216 exemplaires furent construits.
Un seul exemplaire est aujourd’hui conservé au Musée de l’aviation du Canada à Ottawa, (sans ses moteurs d'origine), et est l'unique bimoteur allemand de la Première Guerre mondiale encore existant.
L'AEG G.V était toujours un triplace de bombardement dérivé du G.IV. Apparu en 1918, il ne put être produit en quantité importante avant l'armistice. 151 exemplaires avaient néanmoins été construits, qui furent utilisés après la guerre comme avions commerciaux par les premières compagnies aériennes allemandes, en particulier DLR dans laquelle AEG avait des intérêts.
Ce bimoteur fut également exporté, en violation des conventions d'armistice et des clauses du Traité de Versailles. En effet, après démonstration d'un AEG G.V par DLR à Eksjö le 23 novembre 1918, AEG proposa 6 jours plus tard à la Suède de lui vendre 6 avions à moteurs Mercedes de 260 ch, mais sans armement ni équipement radio, au prix unitaire de 110.000 SEK. Cette commande fut confirmée le 27 décembre 1918, les livraisons s'échelonnant entre mars et novembre 1919. Utilisés principalement pour l'entraînement, les AEG G.V suédois furent réformés en avril 1922 (2 avions perdus sur accident), et leurs moteurs utilisés pour construire des FVM S 18.
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