Recherche dans les textes... |
Ligne de Temps |
Options
|
|
||
|
||
|
||
Montrer les dernières |
||
Recherche dans les textes... |
Ligne de Temps |
Nés à Paris de parents anglais, Henri Farman et ses frères Dick et Maurice furent des pionniers et des inventeurs importants dans l’histoire de l’aviation en Europe.
26 mai 1874 à Paris - † 18 août 1958 à Paris
Issu d'un père anglais et d'une mère française installés à Paris, Henri Farman (né Henry Farman), très jeune, se passionne pour le cyclisme, l'automobile et l'aviation avec son frère Maurice. Il étudie à l'École des beaux-arts.
Henri Farman est champion de cyclisme en 1892 : 1er de la course Paris - Clermont-Ferrand et champion de France de demi-fond. En juin 1893, il effectue le trajet Paris-Madrid avec Édouard de Perrodil sur des bicyclettes Gladiator. Henri Farman réalise les dessins du livre de Perrodil qui relate leurs exploits.
Il fait ensuite des courses de tandem avec son frère Maurice.
Se tournant ensuite vers les sports mécaniques, Henri Farman remporte la course Paris-Pau sur Darracq en 1902. En 1903, il participe à la course automobile Paris-Madrid et à la coupe Gordon Bennett sur Panhard-Levassor. Il remporte la course Paris-Roubaix.
En 1905, il est victime d'un accident lors des éliminatoires de la coupe Gordon Bennett et met un terme à la compétition automobile.
Le 13 janvier 1908, alors qu'il s'appelle toujours Henry Farman, il effectue au-dessus du terrain d'Issy-les-Moulineaux à bord d'un biplan Voisin, utilisant un moteur V8 Antoinette de 50 ch, le premier vol officiel en circuit fermé d'un kilomètre, d'une durée de 1 minute et 28 secondes. Il remporte ainsi le prix Archdeacon-Deutsch de la Meurthe. Le 21 mars 1908, Henry Farman va parvenir à réaliser un vol de plus de 2 kilomètres (distance officielle de 2.004 mètres 80, en 3 minutes et 31 secondes) dans le ciel d'Issy-les-Moulineaux, pilotant un appareil Voisin de 50 chevaux : le 1 Bis.
Quelques mois plus tard, le 8 juillet 1908, alors qu'il est en tournée aux États-Unis, il invente le mot « aileron », baptisant de ce nom les volets disposés en bout d'aile des avions qui sont présentés. De retour en France, il signe le 30 octobre 1908 à bord d'un aéroplane Voisin le premier voyage aérien - dit aussi le « premier vol de ville à ville » - de l'histoire mondiale de l'aviation, réalisé entre le petit village marnais de Bouy - décollant des hangars qu'il avait au Camp de Châlons - et Reims sur une distance de 27 kilomètres. Au lendemain de cette performance, le 31 octobre 1908, il s'adjuge le prix de hauteur au camp de Châlons en parvenant à passer au-dessus d'un pylône de 25 mètres de haut, Farman volant à 30 mètres d'altitude, et remporte ainsi 2 500 francs en espèces. Quelques mois plus tard, il s'illustre au cours de la première Grande Semaine d’Aviation de la Champagne organisée à Reims - à l'emplacement de l'actuelle Base aérienne 112 Reims-Champagne - du 22 au 29 août 1909, remportant l'épreuve de distance sans ravitaillement avec 180 kilomètres parcourus. Il remporte également le prix des passagers avec un tour de piste effectué avec deux passagers à la vitesse de 56,304 km/h en 10 minutes et 39 secondes. Le 29 mars 1910, en volant d'Étampes à Angerville avec mademoiselle Delcher, il remporte le prix de l’École centrale, doté de 1 000 francs, récompensant l'aviateur auteur d'un vol en ligne droite de 10 km à travers la campagne avec un passager. Il obtient également le record de temps de vol, le 18 décembre 1910 à l'occasion de la Coupe Michelin, avec 8 heures 12 minutes et 47 secondes, pilotant un appareil biplan Farman à moteur Gnôme-Rhône de 50 chevaux.
Henri Farman possède ainsi plusieurs records homologués par la Fédération internationale d'aéronautique :
Avec ses deux frères Dick et Maurice, il fonde en 1919 une compagnie de construction aérienne après les succès des premiers avions Farman dessinés par Maurice depuis 1910. En 1924, il crée avec ses deux frères la Société générale des transports aériens, qui sera intégrée à Air France en 1933.
Henri Farman se lance dans l'automobile lors du Salon de Paris de 1919. Sa première voiture, la A6, est une 40 HP équipée d'un moteur six cylindres de 6,6 litres avec un arbre à cames en tête.
Né à Paris, il opte pour la nationalité française et fait franciser son prénom en 1937. Décoré à de multiples reprises, il reçoit notamment la Légion d'honneur. Les Britanniques - et par extension les anglophones - l'appellent « Henry » et le considèrent comme un Anglais.
21 mars 1877 à Paris - † 25 février 1964 à Paris
Champion de cyclisme en tandem avec son frère Henri, Maurice Farman fit ses premières courses automobiles avec des automobiles Panhard et gagna en 1901 le Grand Prix de Pau, première course à être nommée « Grand Prix ». En mai 1902, il remporta le Circuit du Nord, course aller-retour de Paris à Arras. Il participa aussi cette même année à la Course de Paris à Vienne remportée par Marcel Renault. Il s’essaya également au commerce et à la construction automobile.
En janvier 1909, l'Aéro-Club de France lui décerne le brevet de pilote no 6. Cette même année, il établit de nouveaux records d’endurance et de vitesse. Le 9 décembre 1909, il réalise alors le plus long raid aérien de ville à ville depuis Versailles jusqu'à Chartes, soit 70 kilomètres, sur un appareil biplan. Il reçoit la médaille d'or de l'Aéro-Club de France pour ses vols à travers le pays. En juin 1910, lors d'une sortie dans les airs avec Georges Besançon, secrétaire général de l’Aéro-Club, il est victime d'un accident. Maurice Farman souffre de contusions, Georges Besançon est blessé au bras et à la tête.
Maurice Farman ne tarde pas à fabriquer lui-même ses aéroplanes et crée avec ses frères une compagnie d’aviation, les lignes aériennes Farman, en 1912.
Il publie un ouvrage aéronautique, Les Merveilles aériennes, chez J. Fritsch en 1896.
Maurice Farman est élevé à la dignité de commandeur dans l'Ordre de la Légion d'Honneur en janvier 1950.
— — — = = — — —
Vous avez précédemment choisi de ne montrer que les sujets les plus célèbres! (Via le menu Options)