Recherche dans les textes... |
Ligne de Temps |
Options
|
|
||
|
||
|
||
Montrer les dernières |
||
Recherche dans les textes... |
Ligne de Temps |
La Coupe Michelin se réfère à un certain nombre de compétitions parrainées par Michelin, le fabricant de pneumatiques français, qui récompenseraient l'accomplissement de vols sur de grandes distances.
Le premier prix Michelin fut disputé en mars 1908. Le prix principal, qui serait attribué annuellement pour une période initiale de huit ans, se composait d'un trophée en bronze d'une valeur de 10.000 francs et d'un prix en argent de 20.000 Francs. Le club du gagnant allait également recevoir une réplique du trophée si il n'en possédait pas déjà une. L'administration et la détermination des conditions précises pour chaque année furent déléguées à l'Aéro-Club de France (AéCF). Les participations pourraient avoir lieu partout dans le monde où il y existait un club associé à l'AéCF.
En outre, le Prix d'Aviation Michelin était un prix spécial de 100.000 francs offerts pour un vol avec passager dont le décollage serait effectué dans les départements de la Seine ou de Seine-et-Oise, survolant l'Arc de Triomphe et la cathédrale de Clermont-Ferrand, avec un atterrissage sur le sommet du Puy de Dôme (1.456 m) en moins de six heures à partir de l'heure de survol de l'Arc de Triomphe. Cette épreuve fut remportée par Eugène Renaux le 7 mars 1911, à bord d'un biplan Maurice Farman.
En 1909, un deuxième prix, la Coupe Michelin de l'Empire Britannique, fut annoncé, concernant des vols effectués par des citoyens de l'Empire Britannique, à bord d'avions de fabrication anglaise. Le concours d'origine allait devenir par conséquent connu comme "La Coupe Internationale Michelin". Au moment où les prix furent établis, une livre sterling valait 25 francs français.
1908
Remportée par Wilbur Wright avec un vol effectué au Mans le 31 décembre 1908 pour un vol de 124,7 km officiellement reconnu. Le parcours sur lequel ce vol fut effectué était un triangle isocèle ayant deux côtés de 1 km et un troisième de 200 m, totalisant donc 2,2 km. Le vol devait être terminé avant le coucher du soleil et seuls les circuits complets seraient comptés. Wright décolla à 14 heures pour compléter 56 circuits. Avant d'atterrir, il allait encore voler 1,5 km pour établir un nouveau record du monde de distance de 124,7 km.
1909
Pour la plus grande distance dépassant 123,2 km en circuit fermé effectué avant la fin de l'année: 20.000 francs, plus une réplique en bronze du trophée Michelin.
Gagné par Henry Farman avec un vol de 234,212 km en 4h 6m et 25s effectué le 3 novembre 1909 à Châlons.
1910
Gagné par Maurice Tabuteau à bord d'un biplan Maurice Farman avec un vol de 584,745 km en 48m 7Hr 36s à Buc le 30 décembre 1910.
1911
En 1911, la date de clôture du concours fut reportée au 31 Octobre. Gagné par E. Helen à bord d'un monoplan Nieuport II le 8 septembre 1911, couvrant 1.252,8 km en 14 h 7 min.
1912
Pour le concours de 1912, les règles furent considérablement modifiées. Le vol devait être effectué sur un parcours composé de trois circuits différents, chacun à partir du même point. Le premier et le troisième, chacun d'environ 500 km, devaient avoir trois ou quatre lieux d'atterrissage obligatoires, et le second, de 255 km, un ou deux lieux d'atterrissage. Le ravitaillement n'était autorisé qu'au point de départ de chaque circuit. Les circuits devaient être couverts dans l'ordre, et si un concurrent avait atterri sur un aérodrome non prévu, il devait recommencer ce circuit. Pour chaque 75 kg de charge utile transportés en plus du poids du pilote et du carburant nécessaire, un bonus de 25% était attribué sur le temps de parcourt, jusqu'à un maximum de 100%. La charge supplémentaire pourrait être composée de passagers ou de ballast. Les avions engagés devaient transporter un barographe scellé, et une vitesse moyenne d'au moins 40 km/h devait être maintenue.
Le prix 1912 ne fut remporté par aucun concurrent, et l'argent du prix fut ajouté au prix de l'année suivante.
1913
Le prix de 1913 fut très différent. Il fut décerné pour la plus grande distance parcourue sur une série de jours consécutifs sur un circuit de 100 km, avec un atterrissage obligatoire après chaque circuit.
La Coupe fut remportée par Emmanuel Helen à bord d'un monoplan Nieuport, avec une distance totale parcourue de 16.096,6 km effectuées entre le 22 octobre et 29 novembre.
1914
La nature de la compétition fut modifiée à nouveau pour le concours de 1914, le prix étant attribué pour le meilleur temps sur un circuit d'environ 3.000 km. Il fut gagné par Eugène Gilbert, volant sur un monoplan Morane-Saulnier. Décollant à 3h04 de Villacoublay, le 8 juin 1914, il allait voler via Peronne, Reims, Saint-Dizier, Gray, Joigny, Beaune, Vienne et Nîmes, atterrissant à Mirande pour refaire du carburant avant d'atteindre Pau. Le lendemain, il allait voler via Pau, Saint-André de Cubzac, Romorantin, Angers, Evreux et Calais, avec un retour à Villacoublay à 18h37, après avoir parcouru une distance de 2.970 km à 39h et 35m.
1921
Après la première guerre mondiale, la compétition reprend en 1921. Il s'agit d'effectuer le plus rapidement possible un circuit de 3.000 km. Le circuit français était: Versailles - Amiens - Mourmelon-le-Grand - Saint-Dizier - Dijon - Joigny - Beaune - Lyon - Nîmes - Pau - Bordeaux-Romorantin - Angers - Évreux - Calais - Versailles, et le concurrent devait atterrir sur chacun de ces aérodromes.
Le résultat fut cause de controverse. Le meilleur temps français fut réalisé par Alphonse Poiré à bord d'un Caudron C.60, complétant le circuit en 37h 23m. Un meilleur temps de 35h 45m fut réalisé sur un circuit italien par le Capitaine Martinetti, mais il n'avait pas atterri sur le même aérodrome que celui de départ. Celui-ci était en effet saturé d'eau et il n'avait pas été autorisé à y atterrir. Le différend entre les autorités italiennes, qui avaient ratifié la performance, et l'Aéro-Club de France fut traité par un comité de la Fédération Aéronautique Internationale spécialement formé, qui allait trancher en faveur de Martinetti, mais l'AéCF contesta ce jugement. Finalement le prix ne fut attribué à aucun des pilotes, même si l'AéCF récompensa d'une Médaille d'or de l'AéCF et d'une somme d'argent égale au prix Michelin l'aviateur Poiré.
1922-3
Une prolongation de cinq ans, avec des prix annuels de 20.000 francs, fut annoncée en 1922. La date de la compétition annuelle fut modifiée afin de débuter dès le mois de juillet pendant un an jusqu'à la fin du mois de juin suivant.
Gagné par le Capitaine Girier, sur Breguet XIV, couvrant en 20hr 41m et 57sec le parcours Lyon - Nîmes - Pau - Bordeaux - Angers - St. Inglevert - Mourmelon - Metz - Strasbourg - Dijon - Avord - Lyon à une vitesse moyenne (y compris le temps au sol) de 136,2 km/h.
1923-4
Le circuit français de 1924 était: Versailles - St. Inglevert - Valenciennes - Mourmelon - Metz - Strasbourg - Dijon - Clermont-Ferrand - Lyon - Nîmes - Toulouse - Pau - Bordeaux - Angers – Versailles.
Gagné par le lieutenant Ludovic Arrachart sur un Breguet 19, parcourant les 2.935 km en 19h 22m 26s.
1924-5
Gagné par Pelletier d'Oisy sur un Blériot-SPAD S.61, complétant le parcours en 15h et 8m.
1925-6
A la demande des autorités de l'aviation militaire, la compétition 1925-6 fut limitée à des concurrents volant l'avion de bombardement français principal, le Breguet 19. Le meilleur temps fut réalisé par le Capitaine Coslin, avec le Lieutenant Gérard comme observateur, en 18h 0m 24s, à une vitesse moyenne de 163,6 km/h.
Toutefois, ce temps n'étant pas meilleur que celui de l'épreuve précédente, la coupe ne changea pas de mains cette année-là.
1926-7
Il y eut deux compétitions cette année-là, dont une était réservée au Breguet 19. Le trajet pour les deux compétitions était: Paris-le Bourget – Nancy – Metz – Strasbourg – Dijon – Bourges - Clermont-Ferrand - Lyons - Istres - Pau - Casaux - Châteauroux - Tours - Romorantin - Chartres - Paris, sur une distance de 2.727,5 km.
Le concours principal fut remporté par le Capitaine Challes à bord d'un Blériot-SPAD S.61 en 12h 14m et 37s.
La compétition militaire fut remportée par le Capitaine Delaître et le Sergent Cailloge, couvrant la distance en 14h 51m 55s, à une vitesse de 187,95 km/h
1927-8
Encore une fois, la compétition fut limitée au Breguet 19, avec la condition supplémentaire qu'une altitude de 4.000 m (13.000 pieds) devait être atteinte au moins une fois.
Gagnée par le Capitaine Delaître.
1928-9
En 1928, le prix fut prolongé pour quatre années supplémentaires. Le vol gagnant devait être effectué en France, bien que la compétition soit ouverte à toutes les nationalités. La concurrence était limitée aux avions monoplaces ayant un moteur ne dépassant pas 230 ch. Une vitesse moyenne minimale de 185 km/h devait être maintenue sur le circuit, y compris le temps passé sur le terrain dans les quinze villes qui composaient le circuit. Gagné par Michel Détroyat, sur un Morane-Saulnier Ms.230.
1929-30
Gagné par Michel Détroyat, sur Morane-Saulnier MS.130, avec 2.788 km sur le parcourt Paris-Le Bourget -Reims-Nancy- Strasbourg – Dijon - Clermont-Ferrand – Lyon – Montpellier – Perpignan – Toulouse - Pau – Bordeaux – Tours - Le Bourget à une vitesse moyenne de 190,2 km/h.
1930-31
Gagné par Marcel Haegelen à bord d'un Lorraine-Hanriot LH.41, avec un temps de 11h 37m et 21s, à une vitesse moyenne de 226,45 km/h.
1931-2
Gagné par Marcel Haegelen sur Lorraine-Hanriot LH 41, parcourant les 2.631 kilomètres à une vitesse moyenne de 254 km/h, le 23 juin 1932.
1932–3
Gagné par Michel Détroyat sur un Morane Saulnier MS.234, parcourant les 2.902 km à une vitesse moyenne de 222,537 km/h.
1934
1935
Gagné par Maurice Arnoux sur un Caudron C.430/1, parcourant les 2.902 km en 10h 7m, à la vitesse de 286,85 km/h.
En 1909, Michelin institue un prix du Royaume-Uni qui s'étendra sur cinq années, récompensé d'un trophée et de 500 £. La compétition est limitée aux sujets britanniques, ainsi qu'aux aéronefs de ce même pays. L'administration de la compétition est confiée à l'Aéro-Club de Grande-Bretagne.
1909–10
Pour la première année, le vol devait être effectué sur un circuit fermé délimité par deux ou plusieurs balises, et une distance minimale de 5 miles (8 km) fut spécifiée. La date de clôture pour la première compétition était fixée au 31 mars 1910.
Gagné par J. T. C. Moore-Brabazon avec un vol de 30,18 km réalisé à Eastchurch le 1er mars 1910, sur le Short biplan N°2.
1910
Les règles de la compétition 1910, dont la date de clôture était fixée au 31 décembre 1910, restaient inchangées, sauf que la distance minimale d'admissibilité fut portée à 61 km.
Gagné par Samuel Cody à bord du biplan "Cody Michelin Cup" sur la plaine de Laffan (Farnborough) avec un vol de 298,47 km en 4h et 47m.
1911
Annonce d'un deuxième prix, s'étalant sur les trois années suivantes, avec un trophée et un prix en liquide de 400 £ pour 1911, 600 £ pour 1912 et 800 £ pour 1913. Il s'agissait d'être le plus rapide sur un circuit en campagne.
Le 29 octobre 1911, la Coupe N° 1 est de nouveau remportée par Samuel Cody , terminant son circuit de 420,8 km en 5 h 15 min sur la plaine de Laffan, établissant par la même occasion un nouveau record de durée britannique.
La Coupe Michelin N° 2 est également remportée par Cody, avec un vol effectué le 11 septembre 1911 sur un circuit de 201 km entre Farnborough – Andover – Hendon – Brooklands et retour à Farnborough, en 3 h 6 min 30 sec.
1912
Les règles furent redéfinies pour le concours de 1912: la Coupe N° 1 et le prix en liquide de 5.000 £ étaient purement consacrés à l'endurance, avec un vol à effectuer entre le lever et le coucher du soleil. La Coupe N° 2 et le prix de 600 £ récompensent la distance parcourue sur la campagne: environ 299 km au choix du concurrent.
La Coupe N° 1 fut remportée par Harry Hawker à bord d'un biplan Sopwith-Wright, avec un vol de 8 heures 23 minutes réalisé le 24 octobre 1912, à Brooklands.
La Coupe N° 2 est remportée par Samuel Cody sur son Cody V, avec un vol de 300 km en 3h 26m.
1913
La Coupe Michelin N° 1 concerne un vol de longue distance sur le circuit Brooklands – Hendon - Farnborough, avec une distance minimale à parcourir de 300 miles (482 km). Les concurrents doivent faire des arrêts périodiques de pas moins de cinq minutes, moteur arrêté, après avoir parcouru un circuit entier plus une section: par exemple, parti de Brooklands, le concurrent passerait Hendon, Farnborough, Brooklands pour atterrir à Hendon. Le prix n'avait toujours pas été remporté à la date de clôture du 31 octobre 1913, de sorte que cette date fut reportée au 14 novembre 1913.
La Coupe N° 1 fut remportée par Reginald H. Carr sur un Grahame White "Charabanc", avec un vol de plus de 480 km.
La Coupe N° 2, pour le vol le plus rapide sur un circuit au choix du concurrent d'environ 450 km, ne fut pas attribué. Bien que le prix ai été reporté à l'année suivante, la compétition fut interrompue par le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
— — — = = — — —
— — — = = — — —
Vous avez précédemment choisi de ne montrer que les sujets les plus célèbres! (Via le menu Options)