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Le Xian JH-7 (Code OTAN: Flounder) ou FBC-1 (Fighter/Bomber China-1) Flying Leopard, est un avion d'attaque au sol biplace et biréacteur construit par Xi'an Aircraft Industrial Corporation et AVIC I. Il est en service depuis le milieu des années 1990 au sein de la force aérienne de l'armée populaire de libération et l'aéronautique navale de la marine de l'armée populaire de libération.
Au début des années 1970, le PLAAF avait besoin d'un nouveau chasseur-bombardier pour remplacer les Harbin H-5 et Nanchang Q-5. Une demande fut soumise au Ministère de l'Industrie de l'Aviation (rebaptisé plus tard à la Société de l'Industrie de l'Aviation Chinoise), qui organisa un programme de développement national lorsque les efforts pour assurer une joint-venture avec des partenaires étrangers ont échoué. Le programme fut lancé le 19 avril 1983 par Deng Xiaoping. Un des objectifs était également de faire usage des moteurs britanniques Rolls-Royce Spey nouvellement importés.
Le PLANAF exigeait l'utilisation d'une base commune pour satisfaire à un ensemble d'exigences. La variante destinée au PLAAF serait un bombardier biplace côte à côte "tous temps" capable de frappes en profondeur, équipé d'un système de contre-mesures électroniques (ECM ) et pouvant voler en mode "suivi de terrain", tout comme le General Dynamics F-111 de l'époque. Le PLANAF recevrait un biplace en tandem "tous temps" d'attaque et de reconnaissance. La variante PLAAF fut abandonnée au début des années 1980, la variante PLANAF devenant le JH-7.
Six prototypes avaient été construits en décembre 1988, et le PLANAF reçu entre 12 et 18 machines au début des années 1990 pour évaluation. Le premier avion utilisait des moteurs Rolls-Royce Spey Mk.202 importés, plus tard remplacés par une copie construite sous licence, le WS-9. Ils étaient équipés du radar multifonction Type 243H, qui pourrait détecter des navires à un maximum de 175 kilomètres, et des cibles aériennes de taille similaire au MiG-21 à 75 kilomètres de distance.
Le JH-7 fut conçu comme chasseur-bombardier antinavire. Comme avec le JH-7A arrivé plus tard, sa capacité de combat aérien était insignifiante étant donné le grand nombre d'appareils spécialisés pour ce rôle.
En examinant le rôle des futures forces aériennes, le PLA mis en évidence la nécessité de disposer d'une capacité d'attaque au sol de précision. Une évolution du JH-7, le JH-7A, fut donc étudiée pour répondre à cette exigence. Les concepteurs général et adjoint du JH-7A furent Tang Changhong et Wu Jieqin respectivement.
Le JH-7A jouit d'une cellule plus légère et plus résistante que celle du JH-7, permettant d'accepter une charge maximale de 9.000 kg. En configuration PLANAF, ceci permet l'emport de quatre missiles antinavires YJ-82, par rapport à deux sur le JH-7.
Le JH-7A est équipé d'un casque intégré (HMS) de construction chinoise, ce HMS étant testé et développé par le Xi'an Optronics Group (Xi Guang Ji Tuan), membre de Northern Electro-Optic Co. Ltd, une filiale qui est la propriété exclusive de Norinco. Le HMS du JH-7A fut développé à partir des HMS d'hélicoptères fabriqués par la même société et les deux ont de nombreux composants en commun. Le HMS testé sur JH-7A est compatible avec l'emploi de missiles air-air et air-sol, et est également compatible avec les capteurs embarqués tels que les radars et l'électro-optique de sorte que ces capteurs soient asservis au HMS, ce qui permet le suivi rapide en visée des armements. Le poste de pilotage de JH-7A conserve encore quelques cadrans hérités d'ensembles plus traditionnels, mais on retrouve désormais deux grands écrans multifonction couleur à cristaux liquides, pouvant s'utiliser en mode monochrome si le pilote le désire. D'autres mises à niveau de l'avionique du JH-7 comprennent le remplacement du brouilleur sonore type 960-2 avec le système BM/KJ-8605, le remplacement du radioaltimètre type 265A avec un type 271, un système entièrement numérisé de commandes de vol électriques, et le radar type 232H est remplacé par un radar Doppler à impulsions JL-10A, permettant au JH-7A de tirer des bombes guidées par laser et des missiles anti radiations Kh-31P. Les JH-7 existants ont été améliorés avec l'électronique du JH-7A. Deux pylônes externes supplémentaires portent le nombre de ceux-ci à 6, et un pare-brise en une seule pièce remplace le pare-brise d'origine en trois pièces.
Le JH-7A a été le premier avion chinois à être conçu entièrement par ordinateur, le logiciel utilisé étant CATIA V5.
Une nouvelle variante améliorée, le JH-7B, est actuellement en cours de développement. Il dispose d'une toute nouvelle avionique, d'un moteur WS-9A plus puissant et est compatible avec les nouveaux systèmes d'armes avancées, y compris la YJ-12. Le JH-7B se voit également ajouté une capacité de ravitaillement en vol, ce qui augmente considérablement son rayon d'action. Le JH-7B devait entrer en production en 2015.
Lors de son vol inaugural le 14 décembre 1988, alors qu'il était de retour vers l'aéroport, les moteurs du prototype JH-7 se mirent soudainement à vibrer violemment. Le pilote d'essai Huang Bingxin décida de tenter un atterrissage d'urgence, mais, alors qu'il était en approche, les vibrations devinrent si fortes que les deux tiers des instruments s'étaient désolidarisés du tableau de bord. Les connecteurs du tiers restant s'étant également détachés, la totalité des instruments se retrouva indisponible. Le pilote réussi néanmoins à atterrir le prototype sans autres dégâts.
Le 8 Juin 1991, un des prototypes du JH-7 fut victime d'une fuite importante de carburant. Lu Jun, un pilote d'essai chinois formé par les russes, réussit un atterrissage d'urgence alors que la quantité de carburant avait chuté à un peu plus de 30 litres. La chance de Lu allait malheureusement tourner moins de trois ans plus tard, lorsque le 4 avril 1994, il se tua à bord d'un autre prototype du JH-7.
Le 19 août 1992, l'ensemble du gouvernail d'un JH-7 se détache soudainement alors que l'avion est à une altitude de 5000 mètres, équipé de quatre missiles. En dépit de l'ordre de larguer les missiles et d'abandonner l'avion, le pilote d'essai Huang Bingxin décide de tenter un atterrissage d'urgence. Utilisant principalement la poussée différentielle des moteurs. Il tente un atterrissage d'urgence, mais un pneu sur le côté droit explose lors du toucher, et l'avion quitte l'axe de piste. Le pilote libère le parachute de freinage et finit par s'arrêter en toute sécurité.
Le JH-7A est entré en service dans la PLANAF au début de l'année 2004, et dans la PLAAF à la fin de celle-ci.
En 2007, des JH-7 se rendent à l'étranger pour participer à des exercices de "Mission de paix" de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). En avril 2012, plusieurs JH-7 participent à un exercice naval conjoint avec les russes en Chine orientale. En 2013, des JH- 7 participent à un exercice conjoint Russie-Chine qui a lieu sur le territoire russe.
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